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Astuce produit
Pour garantir son efficacité, le Cloud proposé par Septeo pôle Notaires est en permanence amélioré. Explications avec Julien Muller, Directeur des Systèmes d’Informations, et Yann Rambourg, Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Informations.
Échange de documents confidentiels, communication de données personnelles ou sensibles… Les études notariales sont particulièrement exposées à la cybercriminalité en raison de la nature de leurs activités.
Entre 2021 et 2022 les cyberattaques ont augmenté de 38 % dans le monde selon Check Point Research (CPR). Face à cette recrudescence, Septeo développe depuis 2022 une nouvelle offre de services de sécurité à l’intention de ses clients, c’est ainsi que le «Plan de confiance numérique» a été initié. Il vise à optimiser les protocoles de sécurisation des données en concertation avec les acteurs de la filière notariale.
Septeo place donc au cœur de sa stratégie le développement et la sécurisation de ses infrastructures cloud pour garantir un plan de reprise d’activité en cas de cyberattaques.
Ainsi, Septeo met à disposition de ses clients des solutions de pointe telles que Kivia.
«Nous avons bâti nos solutions sur le principe du cloud souverain et de la maîtrise totale des données qui ne transitent que sur nos serveurs et sur le territoire national. Cela nous permet de garder le contrôle de toute la chaîne de transmission », explique le DSI, Julien Muller. Un environnement cloud avec un niveau de protection maximale, où les couches de sécurité sont les mêmes pour chaque utilisateur.
Les capacités de résilience du cloud
Aujourd’hui les cyberattaques touchent les entreprises de toute taille, elles ciblent notamment les systèmes montrant des failles de mises à jour.
Les services informatiques de Septeo testent en continu la robustesse du système et ses protections afin d’optimiser la résilience et la sécurité.
«On établit régulièrement des schémas de risque avec leur probabilité d’opération qui vont jusqu’à envisager le crash d’un avion sur un DataCenter où nos solutions sont stockées », confie Julien Muller.
Le cloud Septeo est un élément indispensable dans la stratégie de sécurisation des données de nos clients.
L’un de ses points forts est la capacité de résilience, c’est-à-dire la faculté des serveurs et des systèmes de stockage à rester connectés au réseau en cas d’incident tout en conservant ses capacités opérationnelles.
« Les études ayant leurs données sur nos infrastructures cloud bénéficient d’une réplication de leurs écosystèmes ainsi qu’un niveau de résilience qu’elles ne peuvent obtenir sur un serveur physique. En décorrélant les liens entre le système d’information du notaire, son serveur de gestion, ses postes de travail et ses outils métier comme Inot ou Kivia, nous protégeons mieux et nous réduisons considérablement le périmètre pouvant être impacté par une cyberattaque », explique Yann Rambourg, RSSI.
Le cloud Septeo permet en cas de défaillance d’un poste, de perte ou de vol de matériel le maintien opérationnel de l’activité de l’étude.
L’essentiel du Plan de confiance numérique
Septeo offre la possibilité à la profession notariale de déployer des outils et des méthodes pour sécuriser leurs données et protéger les informations confidentielles de leurs clients basés sur :
- La prévention et l’assistance utilisateur pour lutter contre l’ingénierie sociale,
- La protection du poste de travail des notaires et des collaborateurs de l’étude,
- Des technologies éprouvées basées notamment sur l’intelligence artificielle,
- Des infrastructures robustes et redondées.
Activité complémentaire d’un office notarial, la négociation immobilière est de nouveau de plus en plus pratiquée par les notaires. Pourquoi cet engouement? «Beaucoup souhaitent professionnaliser la pratique, la rendre plus rigoureuse pour éviter de devoir rattraper certaines erreurs», justifie Me Anne-Sophie Arnal, notaire associée en l’Étude Vidalenc – Arnal & Lagrange à Paris. Annexion de parties communes, contrôle d’assainissement… La composition des dossiers demande une rigueur propre au métier de notaire pour appliquer la législation dans les délais. L’engouement est également dû au gain financier généré par cette activité. «Surtout dans ce contexte économique complexe, nous cherchons d’autres ressources financières», indique Me Arnal. La négociation immobilière notariale peut ainsi rapidement représenter entre 15 et 20 % du chiffre d’affaires total de l’étude, «et peu importe sa situation géographique», précise Me Arnal.
Remettre l’humain au cœur du métier
Pratiquer la négociation immobilière présente quelques avantages et c’est une aventure humaine très enrichissante. «Nous devenons rapidement un interlocuteur unique dans une vente et nous facilitons les échanges entre le client et les collaborateurs d’un office, explique Me Arnal. Nous remettons la relation humaine au cœur du métier, ce pour quoi je suis notaire finalement.» Son premier conseil pour se lancer : s’entourer de confrères experts et les observer pour se former. « Au début, pensez à déléguer à des confrères qui ont l’habitude de pratiquer la négociation, pour éviter de faire les erreurs que nous observons souvent, qui altèrent l’image de la négociation immobilière », insiste Me Arnal, qui ajoute qu’à terme, au rythme des mandats, le recrutement d’un négociateur peut être envisagé. Déléguer la publication de l’annonce, l’abonnement sur les plateformes dédiées comme immobilier.notaires® et la commercialisation permet par ailleurs de se lancer dans cette activité sans frais. «C’est aussi une solution, pour certains notaires, de ne pas se mettre à dos les agences locales, révèle-t-elle. N’hésitez pas à vous lancer, les mandats arriveront plus vite que vous ne le pensez! Je me suis moi-même lancée après de multiples demandes de mes clients.»